Le traitement plasma est une véritable révolution dans l’industrie automobile, ainsi que dans d’autres secteurs d’activité comme le textile. Il optimise effectivement l’adhérence d’une surface, ce qui permet de meilleurs résultats à des travaux de peinture, d’impression ou de collage. Les professionnels se réfèrent surtout à la tension de surface pour choisir les solutions les mieux adaptées.
Mesure de la tension de surface
Connue également sous l’appellation « test de mouillabilité », la mesure de la tension d’énergie de surface constitue la première étape d’un traitement plasma. Elle se fait généralement dans un laboratoire, sur des échantillons de pièces métalliques, sur des matières plastiques, ou encre du verre. Les résultats ainsi obtenus déterminent les procédés à suivre pour le pré-traitement, puis le traitement plasma à proprement parler, en tenant compte de certains paramètres, la vitesse de traitement.
Au terme des traitements, on mesure à nouveau le niveau de mouillabilité d’une surface. Cette démarche permet effectivement d’évaluer l’efficacité des interventions. Les professionnels utilisent alors des crayons ou des feutres spéciaux.
Ainsi, deux cas de figure peuvent se présenter. Si les feutres forment un film continu durant au moins 3 secondes de traçage, on conclut que la tension de surface est égale à celle de l’encre. En revanche, si l’encre se rétracte, la tension d’énergie de la surface traitée est inférieure à celle de l’encre. La valeur de tension de surface va de 30 mN/m à 70 mN/m, avec des graduations de 2 mN/m.
Le test avec des feutres est très prisé par les professionnels du traitement de surface. Une nouvelle tendance qui s’explique par sa simplicité. Cette méthode est par exemple à préférer de celle consistant à mesurer l’angle l’équation de Young d’un liquide déposée sur la surface. Enfin, il est bien de noter que les encres utilisées sont en conformité avec la norme ASTM D-02578.
Les solutions de traitement plasma atmosphérique
On note toute une variété de solutions de traitement plasma atmosphérique. Les professionnels penchent surtout sur celles qui s’avèrent simples d’utilisation et présentant un certain niveau de compacité. La haute performance du dispositif constitue aussi un critère de choix. Il devrait aussi intégrer les dernières innovations en la matière, tout en offrant de grandes marges de manœuvre dans le pilotage et la modularité. Ces critères forment le garant d’une station en adéquation avec les lignes de production.
Les stations les plus performantes présentent jusqu’à 8 têtes. Elles se pilotent via un écran, ou bien directement via un automate. On note aussi une liaison par bus de terrain offrant davantage de marges de manœuvre. Pour les surfaces les plus exigeantes, un dispositif proposant la fonction « booster » est de mise.
En outre, les stations plasma atmosphériques s’avèrent plus puissantes que les stations Corona, en matière d’amélioration de la tension de surface. Adaptées aussi bien aux matières plastiques qu’aux surfaces métalliques, elles offrent la possibilité de travailler en ligne à haute vitesse jusqu’à 1 000 m/min. Leur efficacité dans le dégraissage ou le dépoussiérage de surface n’est pas à faire.